Maman et émétophobe

Il y a quelques temps, j’écrivais un article pour Sous notre Toit pour te faire part de mon émétophobie. L’émétophobie, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la peur de vomir. Chez moi, cette peur a été longtemps maladive et je te racontais sur SNT mon quotidien avec cette maladie et comment je m’en étais sortie. Cet article a beaucoup fait réagir, les lecteurs me posant même parfois des questions auxquelles j’étais incapable de répondre. Une question est toutefois souvent revenue : comment j’avais fait pour prendre la décision de devenir maman avec cette phobie car plusieurs d’entre vous n’y arrivaient pas. Aujourd’hui, j’ai souhaité répondre à cette question avec ma propre expérience. Je tiens quand même à préciser que je ne suis plus du tout dans la phase aiguë de cette maladie même si la phobie reste bien encore présente. (Pour savoir où j’en suis aujourd’hui avec cette peur, je t’invite à lire la fin du billet sur SNT.)

Avertissement : A toi qui passais par hasard par ici, pensant y trouver un article léger, je te préviens, nous allons parler nausée, vomissement, régurgitation… Je ne t’en voudrais pas si tu préfères t’arrêter de lire ici, que ce soit par désintérêt, dégoût, phobie ou autre.

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Crédit photo: Pixabay

Prendre la décision de devenir maman

J’ai toujours su que je voulais être maman. Beaucoup d’entre vous m’ont dit avoir peur des nausées de grossesse. Je n’ai pas eu particulièrement cette peur car je sais que ma famille est normalement plutôt épargnée de ce côté-là. Bien entendu, ça ne présageait rien pour moi mais j’ai préféré partir de ce principe pour ne pas m’angoisser d’avantage.

Comment j’ai vécu ma grossesse

Ce ne sont pas les nausées qui m’ont fait découvrir ma grossesse mais bien un simple test (je te le raconte ici). Entre 6 et 8 SA, j’ai eu parfois quelques sensations nauséeuses le matin pas très agréables et un peu angoissantes pour moi. Mais finalement, je n’ai fini qu’une seule fois aux toilettes pour une nausée un peu plus forte. J’ai honte aujourd’hui, mais je dois bien t’avouer qu’à ce moment-là, en pleine crise d’angoisse et avec la peur irrationnelle que ça arrive tous les jours, j’ai presque souhaité ne pas être enceinte car je n’y arriverais pas. Après 2 bonnes heures d’angoisses, ça a fini par passer et je n’ai plus eu ce souci de toute ma grossesse. Les seules choses un peu plus difficiles c’était finalement la nourriture qui me dégoutait un peu et le brossage des dents qui me provoquait des hauts le cœur. Ma grossesse a été belle et paisible jusqu’au bout.

L’épreuve de l’accouchement

Alors, je ne sais pas toi, mais avant d’être enceinte, j’avais entendu plusieurs amies me dire qu’elles avaient été malades pendant leur accouchement. Je dois bien t’avouer que cette idée me terrifiait bien plus que la douleur ou autres désagréments d’accouchement. J’ai pris sur moi jusqu’au bout en espérant passer entre les mailles du filet et en me préparant psychologiquement.

Le jour de l’accouchement, c’est la sage-femme qui m’a remis cette idée en tête… Je ne sais plus exactement dans quel contexte, elle m’a expliqué qu’à la maternité il y avait une sorte de dicton qui disait quelque chose comme « Maman qui vomit, accouchement dans la nuit ». Je l’ai maudite sur le coup car ça m’a bien angoissé par la suite. Moi qui avais presque oublié cette éventualité, on me l’a remis en pleine figure comme si c’était merveilleux et qu’on attendait que ça…

Bon finalement, je ne t’apprends rien si tu me lis déjà un peu, le déclenchement n’a pas fonctionné, les contractions ne sont jamais venues et j’ai fini en césarienne. On en parle de la césarienne ? Cette épreuve où en plus de te retirer un bébé du ventre, on te retourne tout l’intérieur ? Il faut savoir que oui, il n’y a aucune douleur mais tu ressens tout ! Heureusement, Monsieur Bob était là et en me concentrant sur lui et le bébé, j’ai réussi à oublier. Ça a été beaucoup plus difficile quand ils sont partis pour les premiers soins de Tess. J’ai eu très vite envie de vomir. L’anesthésiste m’a répondu que c’était normal et que ça arrivait souvent (que n’avait-il pas dit là…). J’ai commencé à m’angoisser et à me sentir mal mais heureusement, mes 2 amours sont vite revenus pour du peau à peau et une tété de bienvenue ce qui m’a fait oublier toute la fin de l’intervention.

Bref, j’ai beaucoup angoissé pour l’accouchement et finalement, malgré quelques épreuves, tout s’est bien passé.

Et avec bébé ?

Je peux te l’avouer maintenant… Devenir maman, c’est acquérir des supers pouvoirs…

Tess a eu beaucoup de régurgitations dès sa naissance et il a fallu un moment pour qu’on arrive à les atténuer. Cela ne m’a jamais perturbé et j’ai pu très bien gérer n’importe quelle situation. Sûrement car il n’y avait pas le côté maladie et transmissible derrière.

Depuis, Tess a eu des épisodes de petits vomissements (j’insiste sur le « petit »). Bizarrement, j’étais toujours seule pour gérer dans ces moments-là. Je me suis forcée à ne pas paniquer car je veux que pour elle, ce soit la normalité et pas la fin du monde comme pour moi. J’ai assez facilement réussi à prendre sur moi et à gérer la situation. A chaque fois que c’est arrivé, je dois avouer qu’il n’y avait pas d’autres symptômes de maladie et je pouvais donc assez facilement écarter gastro et autres terribles maladies pour un émétophobe.

Tu l’auras donc compris, je n’ai encore jamais été confrontée à de gros vomissements de la part de Tess. Je pense effectivement que ça sera un peu plus difficile pour moi mais après tout, je me suis déjà bien étonnée dans mes réactions avec elle et je suis presque certaine de pouvoir assurer. De toute façon, il le faudra car je refuse qu’elle hérite de cette peur qui peut handicaper la vie bien plus qu’on le croit.

 

Voilà, tout ça pour te dire, à toi qui hésite car tu as peur, que la maternité c’est la plus belle aventure dans laquelle je me suis lancée jusqu’à présent et qu’elle n’est pas forcément synonyme de nausées et/ou vomissements. Et puis, comme je te le disais, devenir maman, ça nous fait développer des supers pouvoirs pour réaliser des choses pour lesquelles on se pensait incapable. Je sais que mon émétophobie est aujourd’hui bien plus silencieuse qu’avant mais j’espère que j’aurai quand même pu t’aider à te rassurer si tu en avais besoin.

Devenir maman en étant émétophobe - peur de vomir

48 réflexions sur “Maman et émétophobe

  1. Bonjour
    Je souffre de la même phobie qui m’empoisonne la vie…
    Maman de 2 puces 3 et 5 ans en période d’épidémie de gastro je deviens parano… Dès qu’elles vomissent pour x raisons j’en suis malade…
    Tout de suite c’est la gastro je ne vis plus… Crise d’angoisse sur crise d’angoisse… Je précise que j’ai un trouble de l’anxiété…
    Ma vraie crainte : ne pas pouvoir rentrer chez moi si la gastro se déclare avoir le temps de rentrer… Vomir en public…
    C’est l’horreur! Je ferai n’importe quoi pour éliminer cette phobie !
    Merci pour tes mots, ton article…
    Ça fait du bien de savoir qu’on est pas seule ! Merci
    Lilie

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    • Merci pour ton témoignage! Tu es loin d’être seule! J’ai vécu des vacances de Noël atroces à cause de la gastro… Je peux t’assurer que je suis loin de gérer mes crises en pleine confrontation… Courage, un jour, on en sortira… J’espère…

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    • Merci à toi pour ton commentaire. Ça me touche toujours de voir que finalement on est beaucoup à être concernés! J’espère que tu as réussi à passer au dessus ou à apprendre à vivre avec!
      Pour le prénom de ma fille, c’est un surnom pour le blog mais ça me fait dire que j’adore le prénom de ta fille 😉
      A très vite!

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  5. Je ne connais que trop bien cette phobie car je souffre de la même et ca ne fait qu’empirer depuis la dernière année…bref même si Avec des enfants on est quand même plus fort il y a des moments où il y a des hauts et des bas…c’est très bien si tu as pu gérer la phobie pendant la grossesse ! Si tu veux en parler n’hésite pas entre emetophobe on se comprend.

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    • Oh je ne m’attendais pas à trouver d’autres émétophobes parmi les blogueuses! J’ai la chance d’aller quand même beaucoup mieux depuis quelques temps et de ne connaître plus qu’une dizaine de crises d’angoisse chaque année (sans compter les épisodes de maladie de mes proches ou moi). Je suis triste pour toi de lire que ça s’empire d’année en année! N’hésite pas à venir en parler aussi si tu as besoin 😚

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      • Je suis en train de me faire suivre mais j’ai un soucis de thyroïde qui s’est empiré depuis quelques temps et qui accentue les angoisses ça plus les aléas personnels et professionnels font qu’en ce moment je ne maîtrise plus la phobie chose que je maîtrisais il y a plus d’un an…je te remercie de te soutien et suis contente de pouvoir parler à quelqu’un qui comprend Car je pense que tu sais comme moi que le faire comprendre à l’entourage c’est compliqué…

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      • Cest vrai que la thyroïde n’arrange pas les choses… C’est vrai que l’entourage a du mal à comprendre que ce soit la raison ou ce que l’on ressent! N’hésite pas à me rejoindre en MP sur IG ou autre 😉 En attendant, bon courage à toi!

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  6. Les phobies sont un vrai fléau. J’avais peur de prendre l’ascenseur, impossible sans faire de crise de panique. Mais depuis que j’ai eu ma fille cette peur est partie. Même si je continue à privilégier les escaliers quand j’ai le choix 😉
    Je connais de nom ta phobie mais c’est dur de se rendre compte de ce que les autres vivent quand ça ne nous touche pas.

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    • Ton commentaire me fait prendre conscience qu’on repousse vraiment nos limites quand on devient maman, même sur des choses qui n’ont aucun lien au premier abord. C’est super que tu puisses maintenant te confronter à un ascenseur!
      Comme tu dis, je pense qu’une phobie est vraiment difficile à appréhender quand nous même on ne le vit pas ou ne connait pas quelqu’un dans cette situation. On a beau le raconter, ce n’est pas forcément perçu de la manière la plus juste.

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  7. Merci pour ton témoignage.
    Je ne connaissais pas moi non plus le nom de cette pathologie… et j’étais loin d’imaginer les conséquences qu’elle pouvait avoir (je me coucherai moins bête ce soir!).
    Ton témoignage montre aussi à quel point il est vrai que l’on peut se dépasser quand on devient parent.
    Bon courage à toi et à bientôt. 😉

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  8. Je découvre la face sombre de ce mal dont je pensais souffrir aussi, mais pas du tout de la façon douloureuse que tu rapportes. Moi, je ne vomis pas. Ça doit faire… plus de 30 ans! Mais ce n’est associé à aucune phobie (bien que je sois incapable de me forcer à…). Dans mon cas j’ai plutôt l’impression que c’est une impossibilité physique. Et puis j’y pense pas sauf quand j’ai la nausée et qu’on me dit : « vomis! Tu seras mieux après! ».
    Voilà c’était le commentaire vomi 😂
    Et après on dit que c’est nos gosses qui parlent tout le temps de pipi caca…

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    • C’est vrai que c’est à se demander qui parle le plus pipi caca 😂
      J’adorerai être dans ta situation, ça m’enleverai une belle épine du pied!! Mais bon pas sûr que pour toi ce soit l’idéal car tu dois du coup être vraiment pas bien par moment!
      A très vite 🙂

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  9. Je connais cette phobie quelle horreur ! J’ai beau être Infirmiere je kiffe pas trop le vomi et les crachats (désolée pour les détails). Ca me dégoûte énormément. Je suis parfois obligée de passer au delà du dégoût. Je préfère le caca et le sang lol!!!
    Après dans un contexte de maladie pour mon fils, j’ai déjà géré une petite gastro et j’ai réussi. On se surpasse quand on devient maman !!!!

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  10. Je crois qu’avec les enfants, on est plus ou moins obligé de se dépasser. J’ai la hantise des gastro et pourtant quand ça arrive je suis bien obligée de faire avec j’ai des hauts-le-coeur facilement mais je prends sur moi. Bon courage pour les années à venir 😉

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    • Cest ça, on dépasse toutes nos limites en devenant maman! J’appréhende sa rentrée à l’école car la gastro sera sûrement plus fréquente… grrr Mais bon j’espère réussir à passer à côté des crises d’angoisse (les hauts le coeur, c’est un peu le passage obligé je pense ^^)
      A très vite!

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  11. Tu vois tu es une super héroïne 🙂
    Ici j’ai vomi jusqu’à mes 5 mois de grossesse malheureusement !!!
    Je ne suis pas émétophobe et autant changer une couche remplie ne m’a jamais rien fait, autant quand la dernière fois mon fils a vomi plusieurs fois je t’avoue que j’ai eu des hauts le coeur !!
    Je t’embrasse !

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    • Non je ne suis pas sûre d’être une super héroïne 😉
      Dur tes vomissements jusqu’à 5 mois! Pour une copine, ça a duré toute la grossesse, l’angoisse!!
      Je pense que quand je serai confrontée à des gros vomissements répétés de Tess, je serai comme toi. Ce que j’espère éviter c’est surtout les crises d’angoisse qui vont avec pendant parfois plusieurs jours…
      A très vite!

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  12. J’avais lu ton témoignage sur SNT et je me demandais justement comment tu avais surmonté toutes les épreuves pour devenir maman. Je suis vraiment contente de voir que tu as réussi à dépasser cette phobie pour réussir à être enceinte : je suis admirative de ta force de caractère !

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    • Je ne suis pas certaine d’être très forte de caractère quand tu vois dans quel état m’a mise une toute petite nausée ^^ Je crois que j’ai eu la chance d’avoir un belle grossesse surtout! Et puis maintenant j’ai mes supers pouvoirs de maman 😉

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  13. Quel chemin ! TU peux être fière de toi ! C’est vraiment une belle victoire !!!
    Pour la petite anecdote rigolote… enfin, un peu… lorsque j’étais enceinte de Lavande, ma belle-soeur (que je rencontrais) a voulu me cuisiner une bonne soupe. Malheureusement, je ne l’ai pas digérée et j’ai vomi partout partout . Elle a tourné de l’oeil et était en panique, je n’ai pas compris, je paniquais aussi tant j’étais gênée. C’était la panique . Mon frère m’a expliqué qu’elle était émétophobe… Bref, Je suis infréquentable enceinte …

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  14. Bravo pour ce témoignage pas commun, les vomissements ne sont en aucun cas un passage obligé en cas de grossesse (3 grossesses, ZERO nausée), ni en cas d’accouchement (même sans péridurale, je n’ai pas vomi de douleur. J’ai cru crever, mais je n’ai pas vomi). Je comprends tout à fait cette phobie. Ma grande commence à avoir peur de vomir et je fais tout pour qu’elle ne développe pas de phobie face à cet évènement.

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    • Oui heureusement que ce n’est pas le passage obligé pour une grossesse et un accouchement. Tu as raison de tout faire pour que ta grande ne développe pas cette phobie car c’est vraiment très handicapant et difficile à vivre! Je te souhaite que ça passe vite! A très vite!

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    • Merci pour ton commentaire! C’est vraiment important pour moi de ne pas le transmettre à Tess. Ça m’a tellement handicapé et pourri la vie pendant plusieurs années que je ne peux que vouloir autre chose pour elle.
      A très vite!

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  15. Je ne peux qu’imaginer à quel point cela peut être handicapant. Je déteste vomir (mais en même temps qui est ce qui aime) mais je n’éprouve aucune peur à cela.
    Je te trouve quand même courageuse, les vomissements tous les matins doivent être difficiles à gérer pour un ematophobe.

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    • Merci pour ton gentil message. Heureusement que je n’ai pas eu à subir les vomissements tous les matins car je pense que je l’aurais mal vécu! Mon homme espérait un peu quand même en pensant que ça aurait pu me « guérir » mais j’y crois moyen…

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    • C’est tellement irrationnelle une phobie que c’est parfois dur de lutter contre. Heureusement, Ça ne me pourrit plus mon quotidien!
      Et je suis d’accord avec toi! Vive la maternité et ses supers pouvoirs 😉

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  16. C’est un très joli témoignage d’espoir et très courageux aussi d’en parler. C’est une question du coup que je me pose : ton entourage, tes collègues etc. sont au courant ou seulement tes « très proches » ? Je suis d’accord avec toi sur cette notion de supers pouvoirs de maman. Dans mon cas ils sont plus banals mais quand même je n’aurais jamais imaginé pouvoir être aussi endurante, patiente etc.

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    • Merci pour ton gentil commentaire.
      Aucun super pouvoir n’est banal! Avoir de la patience et de l’endurance c’est super important et pas donné à tout le monde.
      Je ne parle pas spécialement de cette phobie mais je ne m’en cache pas non plus et j’aborde le sujet selon le contexte ou les situations. Mes collègues, par exemple, ont du être au courant lors d’épidémie de gastro (comme beaucoup de monde je crois). Quand j’étais animatrice, j’en parlais quasiment tout de suite car je me savais incapable de gérer.
      J’espère que ce petit billet permettra d’aider certaines personnes qui n’osent pas se lancer…

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  17. J’avais lu ton article sur SNT ! Et ce jour là je m’étais dit que heureusement que la nature m’avait épargné cette maladie parce que sinon ça aurait été l’enfer : c’est bien simple dès que je suis malade, contrariée, enceinte… le premier symptôme est toujours le même, les vomissements à répétition !
    Et je suis bien d’accord avec toi, quand on devient parents on fait des choses dont on ne se serait jamais cru capable avant !

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    • J’y ai pensé tout à l’heure en lisant ton récit d’accouchement! Je me suis dit que heureusement je n’avais pas vécu ça car je l’aurais très mal vécu je crois!
      Vive la maternité et ses supers pouvoirs 😉

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  18. J’ai déjà entendu parlé de cette phobie mais c’est vrai que l’on ne s’imagine pas forcément les conséquences qu’elle peut avoir sur le quotidien…
    Je crois qu’être parent, c’est aussi surpasser ces peurs, angoisses, phobies, se surpasser soi-même pour le bien-être de nos loulous…

    Mais il est parfois très compliqué de prendre sur soi. Bravo à toi ! et merci pour ce témoignage

    Virginie

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    • Merci pour ton gentil message! Je ne pense pas avoir de mérite, j’ai été moi même surprise de mes capacités à gérer! La maternité nous fait repousser nos limites. Mais je te confirme que ça peut être un vrai handicap au quotidien pour beaucoup de personnes. Heureusement, j’ai passé cette période depuis déjà quelques temps!
      A très vite!

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  19. Je ne connaissais pas le terme d’émétophobie (grâce à toi je m’endormirai moins idiote ce soir!) mais j’avais déjà lu des articles qui en parlait. C’est top que la maternité t’ai aider à surpasser cette pathologie mais c’est clair que ça doit être assez handicapant. Et lorsque tu as la grippe ou la gastro (pardon je sais c’est pas glamour), as-tu cette peur?. Je te souhaite de n’avoir aucun soucis avec cette pathologie lors de ta prochaine grossesse.

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    • Heureusement, la phobie s’était déjà bien atténuée avant ma grossesse sinon ça aurait été beaucoup plus dur à gérer!
      Je n’ai jamais eu la grippe mais là gastro est pour moi une des pires maladies au monde! J’ai beaucoup de mal à la gérer! J’angoisse et ne mange plus pendant plusieurs jours et c’est presque pareil quand un proche l’a! La dernière fois que Monsieur Bob l’a eu, on a fait chambre à part pendant 4 jours, je vivais à l’étage et lui en bas (bon et j’avais surtout peur que Tess l’attrape car elle avait pas 3 mois…)
      Je croise les doigts pour ma prochaine grossesse, Merci 🙂

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      • Heureusement que ta phobie ce soit atténuer avec ta première grossesse, car ça doit être vachement galère de vivre ça les premiers temps de la grossesse. La chance de n’avoir jamais eu la grippe, moi je l’ai eu plusieurs fois au cours de ma vie y compris pendant ma grossesse (sur ce coup-là j’avoue avoir pas mal balisée pour Poupou mais heureusement il n’a eu aucune séquelle lier à l’infection) et c’est surtout très fatiguant comme maladie.

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  20. J’avais vaguement entendu parler de cette pathologie, mais je n’imaginais pas à quel point elle pouvait handicaper au quotidien.
    Et oui, je crois vraiment que se surpasse en étant parent se retrouvant parfois dans des situations qu’on avait toujours imaginées comme impossibles…mais qu’on arrive très bien à gérer.

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    • Oh oui, cette phobie peut être un vrai handicap car elle peut pousser à des troubles du comportement alimentaire, à des TOC… Heureusement j’ai passé cette période! Être parent nous fait repousser nos limites et c’est assez surprenant souvent 😉

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