FIV 1 – TEC 2 : Un nuage de pessimisme

Nous y sommes… Lundi, j’ai enfin pu avoir mon TEC 2 d’un joli J2 (enfin joli c’est moi qui le dit, je n’ai eu aucune info à part que la décongélation s’était très bien passée donc j’interprète comme je veux!).

Retour rapide dessus…

Nous avions rendez-vous à 13h30. COVID oblige, tout est fait pour que personne ne se croise. Nous allons en salle d’attente mais le couple d’après arrive déjà… La secrétaire leur ouvre donc une salle de consultation pour patienter.

Après 25 minutes d’attente, on vient nous informer qu’ils ont pris un peu de retard avec la patiente précédente. Pas de souci, on attend, de toute façon, c’est pas comme si on avait le choix. En même temps, un troisième couple arrive… Bon bah madame, va falloir attendre dans le hall d’entrée ou dehors…

14h15, on vient enfin nous chercher. La biologiste que j’ai eu le matin même au téléphone nous explique dans la salle d’attente que la décongélation s’est très bien passée et qu’il nous reste donc 4 J2 au frais. Vérification de rigueur de nos pièces d’identité, Monsieur Bob est remercié et peut sortir du labo. Et là, même si je le savais, je ne m’attendais pas à avoir un si gros coup de mou. Je me sens un peu perdue de partir sans lui dans la salle de transfert. J’y retrouve une jeune femme, je ne la reconnais pas, ça doit être l’interne. Ah bah non en fait, c’est la gynéco (inconnue au bataillon).

Elle veut tout de suite être sympa, discuter de ma fille, de nos vacances… J’ai pas vraiment envie… J’ai juste envie de savoir ce qu’il se passe et d’avoir des détails mais pour ça, ce n’était pas la bonne personne je pense.

Bref, je m’installe, mal… mais c’est pas grave, après-tout, y en a pour à peine 5 minutes. L’interne arrive pour faire l’écho. Ah bah zut, il y a les patchs Vivelledot juste au mauvais endroit (ça commence…). Elle ne voit rien mais finit quand même par se repérer. La gynéco réalise un test de transfert (c’est bien la première fois). C’est pas très fluide mais ça passe. Appel de la biologiste et mon petit J2 arrive. (Je commence à bien douiller de ma mauvaise position mais il ne reste même pas 5 minutes…) Et là, la galère commence… C’est bien la première fois mais je sens la cathéter… Les secondes puis les minutes passent, toujours rien… et j’ai de plus en plus mal à ma jambe droite mal positionnée. Bref, pour la première fois, elle renvoie l’embryon au labo… Gros coup de stress pour moi, Monsieur Bob me manque terriblement. J’ai envie de dire à la gynéco de sortir et de faire venir quelqu’un de plus expérimenté. Je n’ai plus confiance en elle pour réaliser cet acte technique mais, encore une fois, je ne dirai rien… Second test de transfert qui est vite validé. On rappelle mon J2 et après quelques galères, ça y est, le col est franchi, l’embryon déposé. La gynéco lève la tête toute souriante en me disant que le transfert s’est très bien passé. Euh… Laisse moi douter…

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J’ai quand même pu voir grâce à l’interne la vidéo du transfert et cette petite bulle blanche déposée au creux de mon ventre mais je n’avais qu’une envie rejoindre mon mari.

14h30, après quelques minutes de repos allongée, je suis repartie (la robe pleine de gel de l’écho…) le retrouver, des larmes plein les yeux, un nuage de pessimisme me brouillant l’esprit…

Verdict le 10 août. Je garde une lueur d’espoir mais j’avoue que les circonstances du transfert, même si elle n’étaient pas catastrophiques non plus, ne me donnent absolument pas confiance…

18 réflexions sur “FIV 1 – TEC 2 : Un nuage de pessimisme

  1. Pingback: FIV 1 – TEC 2 : L’attente et le verdict | Madame Bobette

  2. La décongélation s’est bien passée et le transfert est fait. C’est le plus important. Ce genre de moment désagréable nous fait toujours dire que ça commence mal comme si c’était un signe… je crois qu’on repère tous les signes possibles qui n’en sont pas d’ailleurs. Donc même si son arrivée dans ton utérus n’a pas été top, cela n’a aucun impact sur sa capacité à rester. Il suffit que ce petit embryon soit un warrior! 🙂 je croise les doigts pour vous!

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  3. Rassure toi, j’ai eu un transfert à la con du début à la fin (énorme retard de la gynéco, 3 litres d’eau ingérés, 8 pipis de secours pour vider le tiers de la vessie, transfert ultra douloureux, pas de passe plat pour l’embryon mais une biologiste qui l’a dans une pipette, levée immédiatement après pour aller faire pipi, puis partie en trottant prendre le metro, puis le TGV, puis la voiture (1h de trajet), 3 rdv, puis rentrée maison et repos vers 23h : résultat un joli bébé qui bouge dans mon ventre actuellement). La beauté du transfert ne signifie RIEN, comme m’a dit la gyneco, il a le gène pour s’implanter, ou pas.
    Vivement le 10 Août, courage pour l’attente 😉

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